Pour qui veut se noyer, la place est bien choisie.On n’aurait qu’à venir, un jour de fantaisie,A cacher ses habits au pied de ce bouleau,Et, comme pour un bain, à descendre dans l’eau:Non pas en furieux, la tête la première;Mais s’asseoir, regarder; d’un rayon de lumièreDans le feuillage et l’eau suivre le long reflet;Puis, quand on sentirait ses esprits au complet,Qu’on aurait froid, alors, sans plus traîner la fête,Pour ne plus la lever, plonger avant la tête,C’est là mon plus doux vœu, quand je pense à mourir,J’ai toujours été seul à pleurer, à souffrir;Sans un cœur près du mien j’ai passé sur la terre;Ainsi que j’ai vécu, mourons avec mystère,Sans fracas, sans clameurs, sans voisins assemllés,L’alouette, en mourant, se cache dans les blés; mblés,Le rossignol, qui sent défaillir son ramage,Et la bise arriver, et tomber son plumage,Passe invisible à tous, comme un écho du bois:Ainsi je veux passer. Seulement, un… deux mois,Peut-être un an après, un jour… une soirée,Quelque pâtre inquiet d’une chèvre égarée,Un chasseur descendu vers la source, et voyantSon chien qui s’y lançait sortir en aboyant,Regardera: la lune avec lui qui regardeEclairera ce corps d’une lueur blafarde;Et soudain il fuira jusqu’au hameau, tout droit.De grand matin venus, quelques gens de l’endroitTirant par les cheveux ce corps méconnaissable,Cette chair en lambeaux, ces os chargés de sable,Mêlant des quolibets à quelques sots récits,Deviseront longtemps sur mes restes noircis,Et les brouetteront enfin au cimetière;Vite on clouera le tout dans quelque vieille bièreQu’un prêtre aspergera d’eau bénite trois fois;Et je serai laissé sans nom, sans croix de bois! {2}
У друга его, Виктора Гюго, рождается сын; Делорм его приветствует: