Ensuite, face au silence d'Hatéria qui lui obéissait machinalement, tout le scénario fut transporté dans sa chambre, alors que Célia retenait le petit contre son cœur et donnait à la servante ambitieuse ses bijoux les plus précieux, ne gardant à peine que la perle qu'Helvidius lui avait offerte la veille.
Alba Lucinie, néanmoins, sortit soudainement de sa torpeur. Abasourdie par l'effet du narcotique, elle fut surprise en entendant dans la chambre de sa fille les gazouillis de l'enfant.
Devinant la silhouette d'Hatéria à travers le rideau, elle l'appela à voix haute pour savoir ce qui se passait.
La domestique criminelle, néanmoins, est apparue devant elle, livide et atterrée...
Portant ses mains à sa tête dans un geste de feint désespoir, elle s'exclama avec un étrange désarroi :
Madame !... Madame ! Quelle grande catastrophe !...
L'épouse du tribun, le cœur bondissant dans sa poitrine, pâle et ahurie, allait interroger la domestique quand quelqu'un a traversé la porte et a pénétré dans la pièce.
C'était Helvidius. Le gendre de Fabius n'avait pas réussi à dormir. Après les perfides insinuations de Sabine, il semblait que le poison atroce avait détruit toutes les forces de son cœur. Il avait beaucoup travaillé pour que les heures de la nuit fussent moins amères et pourtant à la naissance de l'aube, il avait enfourché un cheval qui le transporta rapidement chez lui pour s'assurer de sa tranquillité spirituelle auprès de sa femme et de sa fille.
Arrivé là, il avait juste entendu la vieille employée s'écrier désespérément :
Une catastrophe !... Une grande catastrophe...
Alors que Lucinie la dévisageait angoissée et bouleversée, Helvidius Lucius marchait vers elle et vers la domestique, le visage sombre et triste...
Explique-toi, Hatéria !... - eut la force de murmurer la pauvre femme angoissée.
À cet instant cependant, après une longue prière, la jeune chrétienne est apparue presque chancelante à la porte de l'alcôve maternelle.
Elle avait les yeux rouges et tristes, ses vêtements étaient mal mis, ses cheveux en désordre. Bercé par ses bras aimants, le petit s'était calmé comme un oiseau qui avait retrouvé son doux nid.
Helvidius et sa femme ont dévisagé leur fille, surpris et atterrés.
Mais qu'est-ce que tout cela signifie ? - a explosé le tribun s'adressant à l'employée.
Célia voulut s'expliquer mais sa voix s'étranglait dans Ha gorge, tandis qu'Hatéria lui
disait :
Maitre, votre fille, cette nuit...
Mais affrontant le dur regard du patricien, sa voix se perdit dans les réticences des remords et des doutes, face aux terribles conséquences de son infamie.
Alors Célia pleine de foi en la providence divine et sincèrement désireuse de se sacrifier pour sa mère, s'est agenouillée, humble, et a articulé d'une voix presque ferme :
Oui, mon père... ma mère... la confession de mon erreur me pèse, mais cet enfant est mon fils !...
Le tribun a senti qu'une commotion inconnue a envahi tout son être. Sa tête tournoyait, en même temps qu'une expression livide de marbre couvrait son visage ridé de colère et d'angoisse. Le même phénomène physiologique se passait avec sa femme dont les yeux atterrés ne trouvaient pas de larmes pour pleurer. Alba Lucinie, néanmoins, eut encore l'énergie de murmurer, en regardant vers le ciel :
Dieux du ciel !...
Puis agenouillée, tandis qu'Hatéria levait la tête froide et impassible, Célia s'est exclamée en sanglots pleine d'humilité : quand quelqu'un a traversé la porte et a pénétré dans la pièce.
C'était Helvidius. Le gendre de Fabius n'avait pas réussi à dormir. Après les perfides insinuations de Sabine, il semblait que le poison atroce avait détruit toutes les forces de son cœur. Il avait beaucoup travaillé pour que les heures de la nuit fussent moins arrières et pourtant à la naissance de l'aube, il avait enfourché un cheval qui le transporta rapidement chez lui pour s'assurer de sa tranquillité spirituelle auprès de sa femme et de sa fille.
Arrivé là, il avait juste entendu la vieille employée s'écrier désespérément :
Une catastrophe !... Une grande catastrophe...
Alors que Lucinie la dévisageait angoissée et bouleversée, Helvidius Lucius marchait vers elle et vers la domestique, le visage sombre et triste...
Explique-toi, Hatéria !... - eut la force de murmurer la pauvre femme angoissée.
À cet instant cependant, après une longue prière, la jeune chrétienne est apparue presque chancelante à la porte de l'alcôve maternelle.
Elle avait les yeux rouges et tristes, ses vêtements étaient mal mis, ses cheveux en désordre. Bercé par ses bras aimants, le petit s'était calmé comme un oiseau qui avait retrouvé son doux nid.
Helvidius et sa femme ont dévisagé leur fille, surpris et atterrés.
Mais qu'est-ce que tout cela signifie ? - a explosé le tribun s'adressant à l'employée.
Célia voulut s'expliquer mais sa voix s'étranglait dans sa gorge, tandis qu'Hatéria lui
disait :
Maître, votre fille, cette nuit...