Читаем Chemin, vie et vérité полностью

Philippe affirme que deux cents pièces ne suffiraient pas pour répondre au besoin vu le problème imprévu qui se posait.

André amène au Maître un jeune qui apporte cinq pains d'orge et deux poissons.

Tous discutent.

Pourtant, sans mépriser la précieuse signification de cette miette, Jésus la reçoit, ordonne à tous de s'asseoir en bon ordre et que l'harmonie s'installe. Il partage alors merveilleusement cette miette avec tout le monde.

La grandeur de la leçon est profonde.

Les hommes affamés de paix réclament l'assistance du Christ. Ils parlent de Lui, implorent son aide, attendent ses manifestations. Pourtant, ils n'arrivent pas à établir l'ordre en eux-mêmes pour recevoir les bienfaits célestes. Ils mélangent Jésus avec leurs imprécations, leurs folles anxiétés et leurs désirs criminels. Naturellement, ils se désespèrent, ils sont chaque fois plus désorientés, car ils ne veulent pas entendre l'invitation au calme, ils ne s'assoient pas pour que l'ordre se fasse, persistent à maintenir leur propre déséquilibre.

26 Souffrir

« Ne crains pas les souffrances qui t'attendent. »- (Apocalypse 2, 10)

Une des plus grandes préoccupations du Christ a été de débarrasser le chemin des disciples des fantômes de la peur.

Avoir la foi n'est pas un phénomène ordinaire dans la vie des êtres. Elle traduit une confiance totale.

Après tout, que veut dire « souffrir » ?

La souffrance de beaucoup d'hommes, dans son essence, est très similaire à celle de l'enfant qui a perdu ses jouets.

De nombreuses créatures se sentent éminemment souffrantes, parce qu'elles ne peuvent pratiquer le mal ; d'autres se rebellent parce que Dieu n'a pas répondu à leurs caprices pernicieux.

Afin de rendre la coopération due à l'Evangile, il est juste que nous incorporions la fidèle caravane qui avance et va à la rencontre de Jésus, en comprenant que l'ami loyal est celui qui ne cherche pas à lutter, mais qui est toujours prêt à exécuter de bonnes tâches.

Participer à l'esprit de service évangélique, c'est partager les décisions du Maître en accomplissant les desseins divins du Père qui est aux Cieux.

Ne craignons donc pas, ce dont nous pouvons être amenés à souffrir.

Dieu est le Père magnanime et juste.

Un père ne distribue pas de souffrances. Il fait des réprimandes et toute réprimande perfectionne.

27 Affaires

« Il leur répondit : Pourquoi nie cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je sois occupé à ce qui regarde le service de mon Père ? » (Luc 2. 49)

L'homme du monde s'inquiète toujours des affaires relatives à ses intérêts éphémères.

Certains passent une existence entière à observer la cotation des bourses. D'autres sont absorbés par l'étude des marchés.

Les pays ont des affaires internes et externes. Dans les services qui les concernent, ils utilisent merveilleusement leur intelligence. Néanmoins, malgré leur attitude respectable, même légitimes, tous ces mouvements sont précaires et transitoires. Les bourses les plus fortes souffriront de crises ; le commerce du monde est versatile et, parfois, ingrat.

Les hommes qui se consacrent à leurs intérêts éternels sont très rares. Souvent, ils s'en souviennent très tard, quand le corps vient à mourir. Ce n'est qu'à cette heure qu'ils brisent l'oubli fatal.

Pourtant, la créature humaine devrait comprendre que son illumination est la meilleure affaire qu'elle ait sur terre, puisqu'une telle opération représente l'intérêt de la Providence divine à son sujet.

Dieu a permis les transactions sur la planète pour que nous apprenions la fraternité à travers l'échange, il a laissé les affaires terrestres suivre leur cours pour nous enseigner, à travers elles, celle qui est la plus grande de toutes. Voilà pourquoi le Maître nous dit clairement dans les annotations de Luc : - « Ne saviez-vous pas qu'il faut que je sois occupé à ce qui regarde le service de mon Père ? »

28

r

Ecrivains

« Gardez-vous des scribes qui se plaisent h circuler en longues robes. » — Jésus. (Marc 12. 38)

Les lettres du monde ont toujours été pleines de « scribes qui aiment porter de longs habits».

Jésus se rapportait non seulement aux intellectuels ambitieux, mais aussi aux auteurs excentriques qui, sous prétexte de nouveauté, empoisonnent les esprits avec leurs conceptions malsaines, issues d'un souci excessif d'originalité.

Il faut fuir ceux qui tuent la vie simple.

Le poison intellectuel d'ordinaire ruine de nombreuses existences.

Il existe des livres qui sont utiles, car ils ont pour fonction de maintenir la torche de la vigilance allumée dans les âmes dont le caractère est fortifié par les plus nobles idéaux de la vie. Néanmoins, lorsque nous traversons des temps perturbés et difficiles, le marché des idées présente des quantités d'articles dégradants qui demanderaient l'intervention des secours d'« hygiène spirituelle ».

Перейти на страницу:

Похожие книги