мне писал племянник мой Владимир Петрович Давыдов, который учится в Эдинбурге, что он часто видится с Валтером-Скоттом и часто бывает у него в деревне. Что Валтер-Скотт долго его обо мне расспрашивал и показывал ему портрет мой, находящийся у него в кабинете. Это весьма польстило моему самолюбию, [139] и я написал Валтеру-Скотту благодарное письмо, на которое [в ответ он прислал виденное тобою его письмо] немедленно он отвечал. Сверх того он, — спустя несколько времени [он] прислал мне свой портрет с надписью [его руки]:
Милостивый государь мой Александр Филипович,
По желанию Вашему позволяю Вам напечатать вторично поэму мою
Ваш покорный слуга
Напрасно думали вы, любезнейший Фаддей Венедиктович, чтоб я мог забыть свое обещание — Дельвиг и я непременно явимся к Вам с повинным желудком сегодня в 3½ часа. Голова и сердце мое давно Ваши. А. Пушкин.
[Н. О. Пушкина:]
St. Pétersbourg, ce 21 novembre
Quand, comment et où te trouvera cette lettre, je l'ignore, mon bon ami. C'est Бухмеер qui s'en charge, c'est lui qui a dit à Korff et à Semeka que tu te portais bien quand il a quitté Érivane, mais puis-je être tout-à-fait tranquille n'ayant pas une ligne de ta main depuis le 5 [141] d'Août. Assurément tu nous aurais écrit si tu le pouvais, mais pourquoi ne le peux-tu pas? il y a des occasions, les courriers ne font qu'aller et venir, je crains que tu ne sois malade, je ne cesse de prier Dieu pour toi, cher Léon, qu'il te conserve et que j'aie bientôt le bonheur de t'embrasser. As- tu reçu l'argent? j'espère qu'il te parviendra à temps. Quant à nos lettres, nous ne te ferons pas languir, nous ne manquons aucune occasion et nous écrivons souvent par la poste. C'est tout ce que je puis te dire pour le moment, ton silence me tourmente au-delà de toute expression, ce tourment ne peut se terminer que par la lecture de ta lettre que j'attends avec une impatience dont tu peux t'en faire une idée, tu sais combien tu m'es cher et ce que je souffre de n'avoir pas de tes nouvelles.
Adieu, mon bien bon ami, mon cher Léon, je te serre contre mon cœur, ta sœur et ton frère t'embrassent.
[C. Л. Пушкин:]
Je n'ose plus, mon bon ami, espérer d'avoir une lettre de toi — je crains toujours que tu ne sois malade et malgré les nouvelles rassurantes que l'on nous a données, je crains que cela ne soit simplement pour nous tranquilliser. Il y a plus d'un mois que je t'ai envoyé par la poste au nom de M-r Раевский 2000 r., j'ignore si tu les a reçus. Au mois d'Août après ta lettre, je t'avais envoyé par M-r Oppermane 500 r., je n'ai pas eu de réponse, mais c'est surtout ta santé qui m'inquiète. Il y a quelque temps que j'ai lu le Voyage en Géorgie par Gamba: les détails seuls des routes m'on fait frissonner. — S'il arrive encore un courrier sans apporter de tes nouvelles, je ne saurai que penser. Je tremble de m'arrêter à cette idée — tu sais comme je suis, et actuellement je ne manque pas de raisons de m'inquiéter à ton sujet. Adieu, je t'embrasse bien tendrement et de tout mon cœur. Je prie Dieu tous les jours et à chaque instant du jour pour ta conservation. — Alexandre est chez nous et t'embrasse. — Хамеков que j'ai rencontré ce matin t'embrasse. Adieu! Sois heureux et surtout porte-toi bien.
[A. С. Пушкин:]
Dites à Rajevsky qu'il m'écrive [142] à l'adresse de mon père. Vous eussiez dû faire de même.
[О. С. Пушкина:]