Простите! на войне бываютСвои досуги песни смехПод ветром ваши вздохи таютВаш перстень мне милей утехПрощайте! снова раздаетсяПриказ в седло во тьме ночнойОн умер а она смеетсяНад переменчивой судьбой
Dans l'abri-caverne
Je me jette vers toi et il me semble aussi que tu te jettes vers moiUne force part de nous qui est un feu solide qui nous soudeEt puis il у a aussi une contradiction qui fait que nous ne pouvons nous apercevoirEn face de moi la paroi de craie s'effriteIl у a des cassuresDe longues traces d'outils traces lisses et qui semblent être faites dans de la stéarineDes coins de cassures sont arrachés par le passage des types de ma pièceMoi j'ai ce soir une âme qui s'est creusée qui est videOn dirait qu'on у tombe sans cesse et sans trouver de fondEt qu'il n'y a rien pour se raccrocherCe qui у tombe et qui у vit c'est une sorte d'êtres laids qui me font mal et qui viennent de je ne sais оùOui je crois qu'ils viennent de la vie d'une sorte de vie qui est dans l'avenir dans l'avenir brut qu'on n'a pu encore cultiver ou élever ou humaniserDans ce grand vide de mon âme il manque un soleil il manque ce qui éclaireC'est aujourd'hui c'est ce soir et non toujoursHeureusement que ce n'est que ce soirLes autres jours je me rattache à toiLes autres jours je me console de la solitude et de toutes les horreursEn imaginant ta beautéPour l'élever au-dessus de l'univers extasiéPuis je pense que je l'imagine en vainJe ne la connais par aucun sensNi même par les motsEt mon goût de la beauté est-il donc aussi vainExistes-tu mon amourOu n'es-tu qu'une entité que j'ai créée sans le vouloirPour peupler la solitudeEs-tu une de ces déesses comme celles que les Grecsavaient douées pour moins s'ennuyerJe t'adore ô ma déesse exquise même si tu n'es que dans mon imagination