Знаю, что довольно этого письма, чтоб меня, как говорится, уничтожить. Если граф прикажет подать в отставку, я готов; но чувствую, что, переменив мою зависимость, я много потеряю, а ничего выиграть не надеюсь.
Еще одно слово: Вы, может быть, не знаете, что у меня аневризм. Вот уж 8 лет, как я ношу с собою смерть. Могу представить свидетельство которого угодно доктора. Ужели нельзя оставить меня в покое на остаток жизни, которая верно не продлится.
Свидетельствую вам глубокое почтение и сердечную преданность.
75. А. И. КАЗНАЧЕЕВУ
Начало (после 2) июня 1824 г.
В Одессе.
Je suis bien fâché que mon congé vous ait fait tant de peine, et l’affliction que vous m’en témoignez me touche sincèrement. Quant à la crainte que vous avez relativement aux suites que ce congé peut avoir, je ne la crois pas, fondée. Que regretterais-je — est-ce ma carrière manquée? C’est une idée à laquelle j’ai eu le temps de me résigner. — Sont-ce mes appointements? — Puisque mes occupations litteraires peuvent me procurer plus d’argent il est tout naturel de leur sacrifier des occupations de mon service etc. Vous me parlez de protection et d’amitié. Deux choses incompatibles; je ne puis ni ne veux prétendre à l’amitié de C-te Woronzof, encore moins à sa protection: rien que je sache ne dégrade plus que le patronage, et j’estime trop cet homme pour vouloir m’abaisser devant lui. Là-dessus j’ai des préjugés démocratiques qui valent bien les préjugés de l’orgueil de l’Aristocratie.
Je suis fatigué de dépendre de la digestion bonne ou mauvaise de tel et tel. chef, je suis ennuyé d’être traité dans ma patrie avec moins d’égard que le premier galopin anglais qui vient y promener parmi nous sa platitude et son baragouin.
Je n’aspire qu’à l’indépendance — pardonnez-moi le mot en faveur de la chose — à force de courage et de persévérance je finirai par en jouir. J’ai déjà vaincu ma répugnance d’écrire et de vendre mes vers pour vivre — le plus grand pas est fait. Si je n’écris encore que sous l’influence capricieuse de l’inspiration, les vers une fois écrits je ne les regarde plus que comme une marchandise à tant la pièce. — Je ne conçois pas la
Il n’y a pas de doute que le C-te Woronzof qui est un homme d’esprit saura me donner le tort dans l’opinion du public — triomphe très flatteur et dont je le laisserai jouir tout à son gié vu que je me soucie tout autant de l’opinion de ce public que du blâme et de l’admiration de nos journaux. {11}
76. П. А. ВЯЗЕМСКОМУ
7 июня 1824 г.
Из Одессы в Москву.
Жена твоя приехала сегодня, привезла мне твои письма и мадригал Василия Львовича, в котором он мне говорит: