Cette petite fille âgée de huit ans a la joie d’apprendre par la bouche de son père qu’elle a maintenant, depuis le matin, deux frères jumeaux.
Elle en est très contente et son papa lui dit:
— Demain matin, tu vas l’annoncer à ton institutrice, et je pense qu’elle te donnera peut-être un jour de congé.
Le lendemain soir, la petite fille revient de l’école et son papa lui demande:
—- Alors, qu’est‑ce que ton institutrice a dit? La fille explique:
— Tu avais raison. Elle m’a donné un jour de congé parce que j’avais un petit frère.
Le père dit:
— Mais voyons, c’est deux frères que tu as.
— Je sais bien, mais je ne lui ai pas parlé du second: tu comprends, j’annoncerai sa naissance seulement la semaine prochaine.
Mac Arony est un Écossais, chef d’entreprise. Comme c’est la fin de l’année, il a fait appeler son employé principal et lui exprime toute sa satisfaction. En terminant, il dit:
— Mon cher, vous avez été vraiment pour moi un bras droit que j’apprécie vivement, vous avez travaillé d’une façon très intelligente.
L’employé attend la suite.
— Aussi, pour vous récompenser, je vais vous faire un chèque de cinquante livres.
Le bienheureux employé n’en croit pas ses oreilles. Il se demande s’il a bien entendu, mais Mac Arony poursuit:
— Et si les affaires sont aussi bonnes l’année prochaine, alors je vous le signerai.
La maman demande à son petit garçon:
— Tu as bien travaillé en classe?
— Oui, maman.
— Qu’est‑ce que vous avez eu aujourd’hui?
— Une leçon de sciences naturelles.
— Très bien, et de quoi s’agit‑il?
— De l’oeil, maman. La maman dit:
— J’espère que tu as bien fait attention?
— Je crois.
— Voyons, est‑ce que tu peux, par exemple, me dire ce qu’est la pupille.
— Eh bien, euh… c’est…
Puis il annonce triomphalement:
— C’est l’orpheline de l’œil.
A un croisement de voies de chemin de fer. Une vieille dame arrive accompagnée de son petit chien. Elle demande à un employé:
— A quelle heure le prochain train du sud?
— Onze heures vingt‑trois.
— A quelle heure le prochain train du sud?
— Dix heures quarante‑quatre.
Elle hoche la tête, réfléchit et insiste:
— A quelle heure le prochain train de l’est?
— Onze heures quatorze.
— Et à quelle heure le prochain train de l’ouest?
— Dix heures vingt‑six.
Elle réfléchit encore et demande:
— Pourriez‑vous me dire l’heure?
— Neuf heures vingt‑sept.
La vieille dame se tourne alors vers le chien et lui dit:
— Viens, on peut traverser sans danger.
Jean‑Marc rentre chez lui, la mine triste. Et son papa comprend tout de suite qu’il n’a pas passé son examen. Il l’interroge du ton qui convient:
—.Alors, petit paresseux, raconte‑moi tout!
— Oh, papa, si tu savais la question qu’on m’a posée!
— Évidemment, ça va encore être la faute de l’examinateur!
— Je t’assure, papa…
— Qu’est‑ce qu’il t’a donc demandé?
— Qui était le père de François 1er?
— Et tu ne le savais pas? Mais le père de François 1er, tout le monde sait cela… c’est Henri II.
— C’est justement ce que je lui ai répondu, papa.
— Et alors?
— Il m’a mis un zéro!
Un inspecteur entre dans la classe. Il veut vérifier les connaissances des élèves en grammaire.
L’inspecteur s’adresse à un grand garçon assis dans le fond de la classe et lui demande:
— Citez‑moi un article.
Naturellement, il est tombé sur un des plus mauvais élèves, et la réponse se fait attendre. Finalement, après avoir longuement réfléchi l’élève répond.
— Une casserole, monsieur.
L’inspecteur sursaute de surprise et s’écrie:
— Une casserole, pour vous, c’est un article? Alors, un petit copain se lève et explique:
— Eh oui, monsieur l’Inspecteur, une casserole c’est un article de ménage.
En passant près d’une rivière, un adjudant d’une compagnie de l’armée de terre glisse et tombe à l’eau.
Heureusement pour lui, un soldat a assisté à la scène, et, comme il se rend compte que l’adjudant ne sait pas nager, il plonge et le ramène à terre.
L’adjudant reprend ses esprits et dit alors:
— Merci, mon garçon. Dites‑moi, qu’est‑ce que je peux faire pour vous?
Le soldat fronce les sourcils et déclare au bout d’un moment:
— Eh bien, mon adjudant, je vous demande seulement de ne dire à personne que je vous ai sauvé.
— Et en plus, mon ami, vous êtes modeste. Mais pourquoi cela?
— Parce que, répond le soldat, si les copains savaient que je vous ai sauvé, je suis sûr qu’ils me casseraient la figure.
Le docteur reçoit un client qu’il voit pour la première fois. Il l’ausculte longuement, réfléchit et lui dit:
— Cher monsieur, ce que vous avez n’est pas grave, mais il va falloir beaucoup de volonté pour vous guérir.
— J’en ai, docteur.
— C’est parfait. Le docteur se lève:
— Je ne vous ferai pas d’ordonnance, car j’estime inutile de vous donner des produits chimiques. D’accord?
— Bien sûr, docteur.
— Ce qu’il faut dans votre cas, c’est une bonne marche de quatre à cinq kilomètres après votre travail…