Le cachalot est non seulement mieux armé que la baleine franche (ou du Groenland) et redoutablement armé aux deux extrémités de son corps mais encore il a une propension à en user bien souvent pour attaquer d’une manière à la fois si rusée, si téméraire et si méchante qu’on en est venu à le considérer comme le plus dangereux à chasser de tous les cétacés connus.
FRÉDÉRIC DEBELL BENNETT.
13 octobre: Une voix claironna de la tête de mât: La voilà qui souffle!
À quelle distance? demanda le capitaine.
Trois points sous le vent par bâbord, sir.
Redressez la barre! Gouvernez droit!
Droit!
Ohé d’en haut! La voyez-vous encore cette baleine.
Oui, oui, toute une troupe de cachalots! Et la voilà qui souffle! La voilà qui saute!
Donnez de la voix! donnez de la voix chaque fois!
Oui, oui, sir! La voilà qui souffle! La voilà qui sououffle qui sou-ou-ou-ffle!
À quelle distance?
Deux milles et demi.
Par tous les tonnerres! si près! Tout le monde sur le pont!
J. ROSS BROWN.
Le navire baleinier
Poursuivi, une fois, par une baleine qu’il avait blessée, il la tint momentanément en respect avec une lance; mais finalement le monstre furieux se rua sur le bateau; lui-même et ses compagnons n’eurent la vie sauve que parce qu’en voyant que l’attaque ne pourrait être évitée, ils se jetèrent à l’eau.
Monsieur Webster dit que «Nantucket est en soi d’un intérêt national aussi singulier que frappant. Sa population de huit à neuf mille personnes, vivant sur mer, ajoute largement chaque année à la prospérité nationale grâce à leur industrie qui réclame autant de courage que de persévérance.»
La baleine tomba droit sur lui et le tua probablement sur le coup.
Si vous faites le moindre sacré bruit, répondit Samuel je vous expédie en enfer!
Autre version de l’histoire du navire baleinier
Les expéditions hollandaises et britanniques dans l’Arctique, si elles échouèrent dans leur objectif majeur qui était de découvrir un passage vers l’Inde, révélèrent du moins les habitats de la baleine.
En toutes choses existe la réciprocité, la balle ne bondit que pour rebondir, et en cherchant les lieux fréquentés par la baleine, les pêcheurs semblent avoir trouvé de nouveaux chenaux vers le mystérieux passage du Nord-Ouest.
…
On ne peut rencontrer, en mer, un navire baleinier sans être frappé à son approche. La voilure réduite, ses hommes en vigie, perchés au sommet des mâts, scrutant ardemment l’étendue immense, le vaisseau offre une image toute différente de celle des long-courriers.
«
Les promeneurs des banlieues de Londres, ou d’ailleurs, se souviennent peut-être d’avoir vu fichés en terres d’immenses os recourbés, soit pour former une arche au-dessus d’un portail, ou l’entrée d’une tonnelle, et peut-être leur aura-t-on dit que c’étaient là des côtes de baleines.
Lorsque les pirogues regagnèrent le navire, leur chasse terminée, les Blancs virent qu’il était tombé aux mains meurtrières des sauvages qui faisaient partie de l’équipage.
Bien des hommes d’équipage appartenant à un navire baleinier (américain) – c’est un fait de notoriété publique – désertent les navires sur lesquels ils étaient partis.