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« Aucune épée » répondit Harry dans un grincement de dents, alors qu’il faisait couler goute à goute de l’essence de dittany à travers le trou brûlé de son jeans pour atteindre les brûlures qui se trouvaient en-dessous de celui-ci.

« Aucune épée. » répéta Ron. « Ce petit salaud de faux-jeton… »

Harry tira l’Horcruxe de la poche de sa veste humide et venait juste de le déposer sur l’herbe, en face d’eux. Scintillant au soleil, il se reflétait dans leurs yeux pendant qu’ils sirotaient leur jus.

Harry Potter et les Reliques de la Mort

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Harry Potter et les Reliques de la Mort

« Au moins, nous ne pouvons pas faire l’usage de ça cette fois, cela semblerait un peu bizarre, avec ce qui pend au-dessus de nos têtes » dit Ron, en s’essuyant la bouche du revers de la main.

Hermione regarda de l’autre côté du lac, sur la rive lointaine où le dragon buvait toujours.

« Pensez-vous qu’il y arrive ? » demanda-t-elle « Est-ce qu’il sera bien là-bas ? »

« On dirait Hagrid » dit Ron exaspéré.

« C’est un dragon, Hermione, il peut se débrouiller seul. Nous devrions plutôt nous inquiéter pour nous ! » Ajouta-t-il.

« Que veux-tu dire ? » s’inquiéta Hermione.

« Et bien, je ne sais pas comment vous l’annoncer, » dit Ron, « mais je pense qu’ils pourraient avoir remarqué que nous avons fait irruption chez Gringotts. ».

Tous trois se mirent à rire, et une fois commencé, il leur était difficile d’arrêter.

Harry en avait mal aux côtes, il se senti étourdi tellement il avait faim, mais il se laissa tomber dans l’herbe sous le ciel rougeoyant et ri jusqu’à ce que sa gorge lui fasse mal.

« Qu’allons-nous faire, alors ? » dit finalement Hermione en hoquetant lorsqu’elle redevint sérieuse.

« Il saura n’est-ce pas ? Vous-Savez-Qui saura que nous connaissons l’existence des Horcruxes ! »

« Peut-être n’oseront-ils pas le lui annoncer ! » dit Ron avec bon espoir, « peut-être qu’ils le lui cacheront. »

Soudain, le ciel disparut ainsi que l’odeur du lac, et même le son de la voix de Ron s’éteignit. Une douleur foudroya la tête d’Harry comme un coup d’épée. Il se retrouva debout dans une pièce vaguement éclairée, et des Mangemorts étaient placés en demicercle face à lui. A ses pieds tremblait un petit personnage à genoux.

« Que dis-tu ? » Sa voix était haute et froide mais la fureur et la crainte brûlaient en lui car c’était une chose qu’il avait redouté, mais cela ne pouvait être vrai, il ne comprenait pas comment ça l’aurait pu…

Le gobelin tremblait, incapable de croiser du regard les yeux rouges fixés sur lui.

« Redit-le moi ! » siffla Voldemort, « dit le encore ! »

« Mon…Mon seigneur, » balbutia le Gobelin, ses yeux noirs écarquillés par la terreur.

« Mmm.. m…Mon seigneur, … nous … nous avons ess…essayé de … de les s..s….de les stopper…Mon seigneur, les Impo..Les imposteurs… ont … ont fait irruption dans la ch…chambre forte des Lestranges… »

« Imposteurs ? » l’interrompit Voldemort, « Quels Imposteurs ? Je pensais que Gringotts avait les moyens de repérer les imposteurs !!! Qui étaient-ils ? ».

« C’était … c’était le garçon P…P…Potter et… ses deux complices. » bégaya le Gobelin.

« Et ils ont pris … ? » dit-il en attendant la suite, sa voix augmentant, et une crainte épouvantable le saisissant.

« Dis-moi ! Qu’ont-ils pris ? »

« La… la coupe d’or Mon Seigneur. »

Un cri de rage et de refus s’échappa de lui. Il devint fou, frénétique, ça ne pouvait être vrai, c’était impossible, personne ne connaissait son secret. Comment se faisait-il que le garçon l’ait découvert ?

La baguette aînée claqua dans l’air et un rayon de lumière verte traversa la pièce ; Le gobelin à genoux tomba mort.

Les Mangemorts qui virent la scène se dispersèrent terrifiés.

Bellatrix et Lucius Malfoy projetèrent les autres derrière eux dans leur course vers la Harry Potter et les Reliques de la Mort

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Harry Potter et les Reliques de la Mort

sortie et, à maintes reprises, leurs baguettes tombèrent.

Tous ceux qui étaient présents étaient massacrés. Tous ceux qui lui avaient apporté l’information, tous ceux qui avaient entendu l’histoire de la coupe étaient morts.

Seul parmi les morts, il marcha bruyamment en repensant aux évènements : Ses trésors, ses sauvegardes, ses espoirs pour l’immortalité. Le journal avait été détruit, et la coupe volée. Et si le garçon connaissait les autres ? Pourrait-il les connaître, avait-il déjà agi, en avait-il découvert d’autres ?

Dumbledore était-il à la tête de tout cela ?

Dumbledore qui l’avait toujours suspecté, mort par ses ordres.

Dumbledore, dont la baguette magique lui appartenait maintenant, qui avait cependant réussis à préserver le garçon d’une mort ignominieuse, le Garçon –

Mais évidement, si le garçon avait détruit n’importe lequel de ses Horcruxes, lui, Lord Voldemort, aurait-il su, aurait-il senti ?

Lui, le magicien le plus grand d’entre eux tous, lui le plus puissant, lui l’assassin de Dumbledore et de plusieurs autres hommes sans valeur, inconnu.

Comment Lord Voldemort ne pourrait pas avoir su, si lui-même le plus important et précieux, avait été attaqué, mutilé ?

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